samedi 3 novembre 2018

TANA DESIGN WEEK



Tout nouveau dans la ville, le Tana design week s’est tenu le 20 au 26 septembre dans la maison Jean Laborde Andohalo. L’exposition a fait l’écho sur tout Tana sur la grande capacité, la compétence ainsi que les savoir-faire des jeunes malgaches. Les exposants sont des jeunes diplômés  malgaches sortant de l’ISCAM,  première promotion de la filière design.
Dans le cadre de leur master,  ces jeunes étudiants ont fomenté des projets créatifs, qu’ils ont même présenté durant l’exposition.
Un des exposants que nous avons abordé appuyait fortement sur le fait que le design s’étend dans plusieurs autres domaines,  et qu’il ne s’agit pas de tout ce que les gens en pensent : de couture, de l’architecture. Selon lui, on peut être designer politique, designer de société, designer d'objets, etc… C’est pourquoi ils ont choisi l’expression : « le design comme levier de développement local ».
Parmi leur activité figure le packaging, la proposition d’une nouvelle forme et la réadaptation des produits et leur thématique tournait sur : Le design en tant que fabrique des politiques publiques, le design en tant que levier de développement pour le secteur privé et le design en tant qu’anthropologie appliquée.
Des choses intéressantes ne manquaient pas sur place, mais parmi toutes, le projet Antananarivo 3.0 paraissait très intéressant. Ce projet propose une nouvelle posture de la ville : verte, propre et surtout ouverte à tout public.






JEUNE TALENTUEUX MALGACHE : DOMINIQUE RASANJISON



Suite à l’exposition Tana design week, la conscience ne permet de se taire par rapport au grand talent que disposent nos jeunes. Un des exposants de l’exposition, un nouveau sortant de l’ISCAM, diplômé de master en design, Dominique Rasanjison est l’objet de cet article.
Qui est-il vraiment ? Pourquoi le nommer de talentueux ?
Diplômé de baccalauréat scientifique au lycée André Resampa Antsirabe, le jeune homme commençait son étude supérieure à l’université d’Antananarivo dans le département de droit. Après avoir terminé son étude en droit, son ambition ne le lui a pas laissé de travailler de suite. En plus il trouvait en lui un autre talent qui méritait d’être exploité. C’est toute une autre voie qui se présente à lui. C’est la raison pour laquelle il a démarré son parcours en design. Une fois diplômé, le jeune homme s’active et devient opérationnel.
C’est un illustrateur. Il est également spécialisé dans la réalisation des croquis, le raffinement et la réadaptation des produits, etc…Il est passionné par les arts : art de la mode, art décoratif et  il s’inspire du paysage, d’œuvres d’art contemporain et de sculpture.
En se focalisant précisément dans le domaine du design, il se concentre sur la revitalisation du patrimoine Zafimaniry par le design d’où son projet personnel. Et dont ses buts sont d’insuffler la note d’excellence et la touche de raffinement que mérite le paysage  esthétique, artistique, artisanal et industriel malgache.
Ainsi, pour la réalisation de ces recherches, il était allé jusqu’à la région Zafimaniry et questionnait les locaux sur la conception, la réalisation et la confection de cet art particulier. Par le fruit de ces recherches, il était même arrivé jusqu’à prouver que tel ou tel image renvoie à une telle signification.
A part cela, il travaille aussi en tant que webcontent manager depuis 2011. On peut en quelque sorte déduire que c’est l’homme tout en un. Une telle conviction, telle ambition, telle curiosité de sa part ; c’est tout ce qu’il faut aux jeunes pour réussir la vie ainsi que pour porter haut la réputation de la République.




MUSEE DE LA PHOTOGRAPHIE



Toujours partie de la ville haute Andohalo, la réflexion sur cet article se concentre sur le grand expo photo de Madagascar.
L’exposition se faisait  par visualisation des vidéos dans quatre salles différentes :
Dans la première salle : l’idée générale était la naissance de la photographie à Madagascar, c’était en 1853 si ce n'est qu'en 1956 que le premier appareil photo pénétrait Madagascar avec William Elis et John Paret, ce sont des missionnaires. Ils photographiaient la reine à l’époque, imprimaient pour la première fois la carte de Madagascar, élaboraient des portraits de personnes que des villes.
Or Ranavalona I était personnellement contre cet acte ainsi  le secteur de la photographie ne connaît épanouissement qu’après 12 ans.
Celle de la deuxième, évoquait les endroits pittoresques d'Antananarivo du 19ème siècle, qui parmi eux figurent  le palais de la reine, la primature d’Andafiavaratra, le fameux tombeau de Rainiharo à Isoraka, l’église d’ANATIROVA, ainsi que le marché Du Zoma dit Anjoma.
La troisième salle  s’intéressait sur les six villes de la grande île et leurs particularités. Au Nord se trouve la ville d’Antsiranana réputée par son paysage maritime. A l’Est de Madagascar, il y a le port de Toamasina, étant très vaste et très économique singularise la ville.  Mahajanga renommé de lieu de commerce international et par la présence du pont de Betsiboka et de Kamory sur la RN4. Le quatrième, au sud, la ville de Toliara Elle trouve sa réputation dans le domaine de transit car la ville dispose aussi un port national. Le cinquième, la ville de Fianarantsoa marquée par son placement doté de trois niveaux différents :le haut, le milieu ou le centre, et le bas. Le lac Anosy, la coopérative ferroviaire(FCE) et le marché du Zoma font d'elle une ville intéressante .Le sixième, la ville d’Antsirabe nommée ville d'eau regorge des eaux abondantes notamment le lac Andraikiba, le lac Tritriva, la piscine naturelle d’andranomafana ; ensuite l’hôtel de terme, l’avenue de l’indépendance et l’académie militaire.
La quatrième et la dernière salle  traitait uniquement de l’histoire de la photographie à Madagascar impliquant sa naissance, son évolution dans le temps et les photographes de l’époque.
Rien ne nous y échappe, quelques connaissances de plus et très riches profiteraient de notre développement intellectuel et épanouissement personnel. N’hésitez pas de visiter le musée de la photo qui se trouve exactement à Andohalo. Une nouvelle thématique était traitée le 17 octobre dernier sur le « Filanjana, fihaingo sy fibika ».









ACCÈS PRIVE DANS LA ZONE UNIVERSITAIRE



Étonnant, anormal, abusif ; tels sont les adjectifs qu’on peut qualifier la construction clandestine dans la zone des cités des étudiants d’Ankatso II. Récemment, un groupe de personnes se sont accaparés et appropriés de la  partie qui leur était destinée uniquement sous prétexte que leurs paperasses sont légalisées.
Malgré la protestation de  certains étudiants qui s’est voué à l’échec et en dépit de leur plainte au niveau des organismes,  la construction est actuellement en cours.
Des questions se posent : a qui sont faites les lois ? Jusque quand la liberté et les droits des étudiants ne seront pas piétinés ? A chacun de voir et de trouver les réponses.



3in1 EVENT



3in1 event était un salon organisé par As’Sidus Madagascar le 16 au 17 août dernier à l’hôtel Carlton Anosy.  Précédé d’une conférence de presse le lundi 13 août pour offrir des informations à celle-ci  ainsi que pour  la distribution des badges aux acteurs. Toute l’activité a été accompagnée par l’équipe de la MEFF, qui servait d’hôtesses d’accueil et  d’animateurs.
Comme son nom l’indique, il s’agit de trois salons en un : salon des grandes écoles nationales et étrangères, salon des centres d’appels et de contacts, salon des talents et carrières.
Les buts étant répartis sous trois axes : recrutement de nouvel personnel, la recherche de nouvelle coopération et l’enseignement supérieur. Le salon réunissait une quarantaine d’acteurs environ : le groupe de renom dans le domaine de centre d’appel,  le groupe à la  recherche d’une nouvelle coopération et des universités.